• (♫ Santiano ♪ de Hughes Aufray repris par les Marins d'Iroise)

    Il est fier mon navire, il est beau mon bateau !Aujourd'hui, après quinze jours d'emprisonnement, le voyage reprend. On va prendre le bateau...

    Le vent qui souffle au dessus de l'Océan, déforme la surface de l'eau. Et s'il souffle assez fort et suffisamment longtemps, les vagues grandissent et deviennent hautes. Il faut aussi tenir compte de l'espace qu'ont les vagues pour se former (le fetch : étendue d'eau sans obstacle continental).  Ainsi, on dit que pour qu'elles soient formées, les vagues ont besoin de temps et d'espace. Or dans sous les latitudes sud (40è rugissants, 50è hurlants et océan austral), l'espace ne manque pas (pas de terre pour limiter l'action du vent sur les mers), et le vent souffle fort souvent longtemps.

    Même quand le vent a fini de souffler, les vagues continuent de se propager : c'est la houle. Cette houle se caractérise par la hauteur des vagues et la période (temps qui sépare le passage de deux vagues). L'Astrolabe et ses passagers doivent encaisser des vagues de cette houle, souvent importante (grande hauteur et période longue)... Et pour le passager, c'est le mal de mer, car les montées et les descentes du navire, dans un sens ou dans l'autre (roulis et tangage, voire les deux si la houle est « croisée ») déstabilise l'oreille interne du passager qui finit par avoir des nausées. Pour lutter contre, les marins préconisent de suivre la règle des 5F qui invite à minimiser ces cinq facteurs :  Froid, Faim, Fatigue, Frousse et « Foif »...


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  •  (♫ L'école est finie- Sheila, pour rester dans une ambiance années 60...)

    Je ne fais pas le point sur ma carte réponse, volontairement...Le confinement avance... L'astrolabe est arrivée au port de Hobart dimanche dernier et doit être en train de faire le plein de fret. En attendant, il faut meubler ses journées, mais ça tombe bien, j'avais amené des choses à faire. L'abonnement Netflix (merci à toute la famille, même s'il n'était pas pour moi...), de la lecture, des tutos de traitement photo,  etc.. Mais aussi des actions envers des écoles : ainsi la Tasmanie a proposé aux enfants d'une école de Hobart de se jumeler avec un « French expeditioner ». Ils nous ont envoyé de belles cartes, et nous ont demandé d'en préparer une pour eux qu'on laissera au pied de l'Astrolabe avant de partir. J'ai pu aussi répondre aux questions d'élèves d'une école de Périgueux qui suivent, avec l'aide de l'Institut Polaire, deux voyages, l'un vers l'arctique (qui a bien avancé) et le mien...

    Nous avons également reçu un paquet du comité de tourisme de Tasmanie, qui déçu de ne pas nous voir arpenter l'île, nous a laissé quelques spécialités dont du Tasman Sea Salt Lavosh Crispbread, qui, ma foi, est pas mal pour faire des apéros tout seul...


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  • (♫ Le pénitencier ♪ de notre Johnny national)

    Ma demie-heure de (semi-)libertéÀ notre arrivée à l'hôtel de Hobart, nous avons été conduit par des personnes revêtues de combinaison anti-bactériologique, à notre chambre pour une durée de quinze jours. Afin de s'assurer que le Coronavirus n'arrive en Tasmanie par nous, ni ne parte en Antarctique, avec nous. Et nous sommes étroitement surveillés jour et nuit : interdiction de sortir de la chambre.  Heureusement, nos journées sont rythmées : tout d'abord trois fois par jour par l'appel de la réception qui nous indique que le repas nous attend devant la porte de la chambre. Ensuite, tous les jours à 9h, on relève notre température et le taux d'oxygénation du sang, valeurs qui sont transmises, avec un questionnaire, automatiquement vers le service de santé de Hobart, qui nous appellera également plusieurs fois pendant le confinement. Et à 14h, pour ma part, seule sortie de la journée : la promenade, seul, dans la « cage », qui permet tout de même de voir le point culminant de l'île de Tasmanie : le Mont Wellington.


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  •  (♫ Why worry ? de Dire Straits ♪  musique qui a accompagné mon atterrissage à Singapour)

    Pris à travers un hublot, c'est pas top, mais quelle joie de la voir...Parti mercredi de la gare d'Agen, et après une nuit près de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, voici notre avion, qui nous mène à Singapour en un peu plus de 12h, avec des images magnifiques (traversée des Alpes, survol du Nil, détroit de Malacca...). Deux heures après, un nouvel avion nous mène jusqu'à Melbourne en 7h30. Nous y sommes reçus par la douane, stricte, surtout en période de covid, particulièrement surveillé en Australie. Enfin, un dernier vol nous mène à Hobart, un saut de puce d'un peu plus d'une heure. Un petit tour en bus jusqu'à l'hôtel qui va nous accueillir pour la quatorzaine (stricte...), et voilà la fin d'un voyage qui a duré 48h, porte-à-porte. 

    Sur le deuxième vol, peu avant de plonger dans les nuages qui recouvraient Melbourne, une apparition furtive, mais ô combien émouvante : une éclipse partielle de Lune...


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  •  (♫ Auld lang syne ♪ Ce n'est qu'un au revoir, constellations de l'hémisphère nord…)

    N'est-elle très facilement reconnaissable par la forme de casserole que composent ses sept plus brillantes étoiles ?L'Antarctique se définit comme l'opposé de l'Arctique. Ainsi quand j'annonce que je vais faire un petit séjour en Antarctique, on me dit souvent que je serai au Pôle Nord, mais que neni ! Je serai à l'opposé, à 2600 km du pôle sud géographique (pas tout près, mais si loin que cela…). Je ne verrai donc pas des pingouins, mais des manchots, des aurores australes et pas boréales, pas d'ours polaires, ni la maison du Père Noël, je serai au bord d'un continent qui fond peu (au moins de de ce côté-ci) et non sur la banquise de l'Océan arctique qui souffre énormément du réchauffement climatique…

    Et pour répondre à la question d'où vient le mot arctique, c'est du grec ancien ἀρκτικός, arktikós (« relatif aux ours »), car les constellations de la Petite Ours et de la Grande Ours ne sont visibles qu'en se rapprochant du pole nord géographique. Et donc, en Antarctique, à l'opposé du pays des ours, je ne les verrai pas, d'où cette photo souvenir de la Grande Ourse, avec sa forme caractéristique de casserole, au dessus de la ville d'Agen et du village de Layrac.


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